Les lieux de passage de Jeanne d’Arc

Plusieurs musées sont consacrés à Jeanne d’Arc. Parmi ceux-ci, nous pouvons noter :

Maison de Jeanne d’Arc – 3 Place de Gaulle – 45000 Orléans
Musée de Vaucouleurs – 17, rue Jeanne d’Arc – 55140 Vaucouleurs
Maison natale de Jeanne d’Arc et Centre Johannique – 2, rue de la Basilique  – 88630 Domrémy-la-Pucelle

Pour en savoir plus sur Jeanne d’Arc, voici un livre numérique intitulé Le Mystère de Jeanne d’Arc de Marcel Grosdidier de Matons :

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Madame de Maintenon

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Françoise d’Aubigné, Marquise de Maintenon, est née à Niort en 1635 et elle est morte à Saint-Cyr en 1719.

Elle était la fille de Constant-Agrippa d’Aubigné, fils du célèbre poète protestant. Élevée dans la religion protestante, elle partit avec son père à la Martinique, regagna la France avec sa mère, et abjura pour entrer au pensionnat des Ursulines.

Chez sa mère, rue d’Enfer, elle avait pour voisin le poète comique Scarron ; devenue orpheline, elle l’épousa à dix-sept ans (1652), et tint un salon, où elle réussit à attirer toute la bonne société.

Scarron étant mort en 1660, elle vécut d’une pension que lui servit Anne d’Autriche, et fréquenta l’hôtel de Richelieu et l’hôtel d’Albret.

Mme de Montespan, conquise par ses sérieuses qualités, lui confia l’éducation d’un fils qu’elle avait eu du roi, puis celle de tous ses autres enfants. Elle se fit ainsi appréciée de Louis XIV, qui l’appelait « Votre Solidité » et qui, après avoir légitimé le duc du Maine (1673), lui donna la terre de Maintenon, érigée en marquisat.

En 1680, Mme de Montespan ayant été disgraciée, elle fut en butte aux sollicitations du roi et sut lui résister jusqu’à ce que la mort de la reine Marie-Thérèse (1683) lui eut permis d’aspirer à devenir sa femme.

Le mariage, peut-être célébré secrètement par l’archevêque de Paris, en décembre 1684, ne fut jamais rendu public. La nouvelle épouse fonda la maison de Saint-Cyr. Son rôle en politique et en religion fut considérable ; elle s’attacha évidemment à ne pas heurter de front les sentiments du roi ; elle l’encouragea dans sa politique intolérante à l’égard des protestants et contribua à la révocation de l’édit de Nantes.

Elle imprima à la vie de cour, par l’exemple de sa dévotion, une austérité inattendue et quelque peu superficielle.

Tout à la fin du règne, elle aida à la faveur des bâtards, notamment du duc du Maine, qui avait été son élève, et elle fut probablement l’inspiratrice du testament de Louis XIV.

Elle se retira à Saint-Cyr, au moment de la mort du roi et y mourut.

Pour en savoir plus sur Madame de Maintenon : le livre numérique de Louis Mermaz : Madame de Maintenon ou l’amour dévôt.

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Les maisons de George Sand…

Maison de George Sand, Villa Algira, 36190 Gargilesse-Dampierre

Maison de George Sand, 36400 Nohant-Vic

– En complément de la maison de Nohant, le Musée de George Sand et de la Vallée noire à La Châtre, qui comprend dans la salle « George Sand » des manuscrits, lettres autographes, photos, lithographies…

 

Marie Curie

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Marie Curie
(née Sklodowska), est née à Varsovie en 1867, et morte à Sancellemoz (Haute-savoie) en 1934.

Elle fit ses études à Varsovie, puis à Paris où elle épousa Pierre Curie en 1895, année où il passa sa thèse de doctorat. Marie, depuis cette époque travailla à ses côtés et fut associée à toutes ses recherches. Ils découvrirent le polonium puis avec G. Bémont, le radium. Elle passa sa thèse de doctorat en 1904. La même année, la moitié du prix Nobel pour les sciences fut attribuée à Pierre ainsi qu’à Marie ; en 1903, la médaille Davis leur avait été également attribuée par la société royale de Londres.

A la mort de Pierre Curie en 1906, écrasé par un fiacre, la chaire créée pour lui à la Sorbonne ayant été maintenue par arrêté ministériel, Marie Curie en fut nommée titulaire avec le titre de « chargée de cours » ; c’était la première fois qu’une femme occupait une chaire de haut enseignement. Elle a isolé avec Debierne, le radium, qui jusque-là était obtenu à l’état de bromure.

Trop exposée à des éléments radioactifs, elle mourut d’une leucémie en 1934.

Le 20 avril 1995 ses cendres et celles de son mari ont été transférées au Panthéon de Paris. Elle est, à ce jour, la seule femme honorée au Panthéon pour son travail.

La Maison des sœurs Brontë

Si vous voyagez en Grande-Bretagne, il est très intéressant de visiter la maison des sœurs Brontë :

Musée du Presbytère des Brontë (Brontë Parsonage Museum), Church Street, Haworth, Keighley, West Yorkshire (Grande-Bretagne) : https://www.bronte.org.uk/

 

Victor Hugo

Victor Hugo est un écrivain français, né à Besançon en 1802, et mort à Paris en 1885. Fils du général, alors capitaine, Sigisbert Hugo, et de la fille d’un armateur de Nantes, Sophie Trébuchet, il suivit tout enfant son père de garnison en garnison, notamment en Espagne, en Italie. Il vécut ensuite avec sa mère dans cette maison des Feuillantines qui lui inspira de si beaux vers. En 1815, il fut mis en pension pour se préparer à l’école polytechnique et fit d’excellentes études. Déjà il faisait des satires, des odes, des épîtres et même une tragédie. Les Jeux floraux le couronnèrent plusieurs fois. En 1822, il publia son premier volume d’Odes, qui lui valut une pension de Louis XVIII et l’autorisa d’épouser Adèle Foucher ; puis, en 1823, un sombre roman, Han d’Islande ; en 1824, un second volume d’Odes ; en 1825, Bug-Jargal ; la même année, un troisième volume d’Odes, suivi de Ballades ; en 1827, le drame de Cromwell, dont la préface fut le manifeste du romantisme. Après Cromwell, qui n’était pas fait pour être joué, Victor Hugo donna plusieurs drames ; en vers : Hernani (1830) ; Ruy Blas (1838) ; en prose : Lucrèce Borgia et Marie Tudor (1833) ; Angelo (1835). Entre-temps, il avait publié Notre-Dame de Paris (1831), roman historique, ou plutôt multiple et vaste épopée du Moyen Âge et de l’art ogival.

De 1833 date sa liaison avec Juliette Drouet, qui devait lui rester attachée jusqu’à la fin. La mort de sa fille Léopoldine, noyée par accident à Villequier en 1843, lui causa une douleur profonde. Il fut élu à l’Académie française en 1841 et nommé pair de France en 1845. Depuis lors jusque vers 1850, le poète cèda la place à l’homme politique. Il avait d’abord été un « Vendéen » comme sa mère, un légitimiste et un catholique. Il devint de plus en plus libéral, et, après la révolution de Février, ne tarda pas à être le chef de la gauche démocratique et son grand orateur. Il fit campagne contre Louis Bonaparte, qui préparait le rétablissement de l’Empire, il fut inscrit, au coup d’Etat, en tête des listes de proscription. Il passe à dix-huit ans dans l’exil : à Bruxelles d’abord, puis à Jersey, à Guernesey.

En 1859, paraît le premier volume de la Légende des siècles, série de récits et de scènes épiques, dans lesquels il montre « l’épanouissement du genre humain de siècle en siècle ». En 1862, il donne un vaste roman social et humanitaire, les Misérables ; puis les Travailleurs de la mer (1866) ; l’Homme qui rit, et, quelques années plus tard, Quatre-vingt-treize.

Rentré à Paris après la chute de l’empire, il donna, en 1872, l’Année terrible, que lui ont inspiré les désastres de la guerre étrangère et de la guerre civile. Il n’a pas tardé à redevenir un des chefs du parti républicain avancé. Son rôle fut surtout de faire de beaux discours, dans lesquels il célébrait les plus nobles idées de justice, d’humanité, de progrès moral et social.

Mort à quatre-vingt-trois ans, ses funérailles furent une véritable apothéose.

Pour approfondir, un livre numérique très intéressant : La tragique existence de Victor Hugo par Léon Daudet.

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Elisabeth d’Autriche dite Sissi…

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Elisabeth, dite Sissi, est une impératrice d’Autriche, née à Munich en 1837, et assassinée à Genève en 1898.
Fille de Maximilien-Joseph de Bavière, elle épousa en 1854 l’empereur d’Autriche François-Joseph, à qui elle donna quatre enfants :
–          l’archiduchesse Sophie (1855) qui ne vécut point,
–          l’archiduchesse Gisèle (1856),
–          l’archiduc Rodolphe (1858),
–          l’archiduchesse Marie-Valérie (1868)
Par sa grâce, sa beauté, son esprit, l’impératrice Elisabeth fit de la cour de Vienne, durant les premières années de son mariage, une des plus brillantes de l’Europe.
Plus tard, sous l’effet de chagrins intimes et de deuils familiaux, elle s’éloigna de toutes les cérémonies officielles, et finit par passer la plus grande partie de sa vie en voyages à l’étranger.
La mort tragique de son beau-frère, l’empereur Maximilien du Mexique, la folie de sa belle-sœur Charlotte, le suicide de son fils Rodolphe, la plongèrent dans une profonde tristesse. Une dernière épreuve lui était réservée : la mort effroyable de sa sœur, la duchesse d’Alençon, brûlée vive dans l’incendie du « Bazar de la charité », à Paris (4 mai 1897).
Le 10 septembre 1898, à Genève, près de l’embarcadère du quai du Mont-Blanc, elle fut poignardée par un anarchiste italien du nom de Luccheni.

Pour en savoir plus sur Sissi : un livre numérique Elisabeth Impératrice d’Autriche par Maurice Paléologue.

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Le Roi de Rome, fils de Napoléon Bonaparte

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François-Charles-Joseph Bonaparte, Napoléon II, est né au château des Tuileries en 1811, et mort au château de Schoenbrunn en 1832. Le fils de Napoléon et de Marie-Louise porta à sa naissance le nom de « roi de Rome ». Salué avec enthousiasme non seulement par le peuple français, mais par l’Europe, qui croyait voir en lui un gage de paix, appelé, semble-t-il, aux plus hautes destinées, il allait ajouter un nom de plus à la liste de ces enfants de douleur nés sur les marches du trône. Les désastres de l’Empire et l’abdication de l’empereur le forcèrent à quitter, en avril 1814, la France qu’il ne devait plus revoir.

Le jeune prince, confié par les Alliés à la garde de son grand-père François II, porta d’abord le titre de prince de Parme, puis, en 1818, celui de duc de Reichstadt, sous lequel il est mort. La Chambre des Cent-Jours, le 23 juin 1815, le reconnut empereur sous le nom de Napoléon II ; mais ce nom comme le pouvoir qu’il désignait, n’eut que la durée la plus éphémère. Malgré les supplications de Napoléon Ier, à l’île d’Elbe, puis à Sainte-Hélène, jamais l’Autriche ne consentit à lui rendre son enfant. Le duc de Reichstadt fut éloigné de tous ceux qui auraient pu le mettre en rapport direct avec la France ; cependant, il put lire à peu près tout ce qui de son vivant fut écrit sur son père et ses campagnes. Il en conçut un véritable culte pour celui-ci. Il fut un moment question de lui pour le trône de Grèce ou de Pologne. Le grade de colonel d’un régiment autrichien ne devait pas suffire à son ambition. De bonne heure atteint de tuberculose, sa maladie fut aggravée par le rude climat de l’Autriche.

Le 22 juillet 1832, il mourut à Schoenbrunn en appelant une dernière fois sa mère, qui était revenue de son duché de Parme pour assister à son agonie. Sa vie si touchante a inspiré à Edmond Rostand un de ses drames les plus émouvants : l’Aiglon.

Pour en savoir plus sur le roi de Rome, voici une biographie passionnante écrite par Octave Aubry : Le Roi de Rome
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Sainte Thérèse de Lisieux

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Thérèse Martin, en religion Sœur sainte Thérèse, est une carmélite française, née à Alençon en 1873, morte à Lisieux en 1897.

Entrée au couvent du Carmel de Lisieux en 1888, elle y fut d’abord employée à des postes secondaires, puis fit fonction de maîtresse des novices à partir de 1893. Elle y mourut à vingt-quatre ans de la tuberculose.

Aussitôt après sa mort, sa renommée de la « petite sœur Thérèse » et de ses vertus franchit les grilles du Carmel. Elle fut canonisée en 1925. Depuis, le couvent du Carmel de Lisieux est devenu le centre d’un très important pèlerinage.

Pour en savoir plus sur Sainte-Thérèse de Lisieux et une biographie magnifique en version numérique : Sainte-Thérèse de Lisieux par Fernand Laudet.

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